« Non-standard errors »

Paris, le 8 Février 2022

« Non-standard errors » : une étude participative rassemblant plus de 300 chercheurs montre que l’évaluation par les pairs est un des meilleurs gages de qualité pour la recherche en finance.

Quels sont les facteurs de qualité scientifique dans la recherche en finance ? Le niveau des chercheurs, la reproductibilité de leurs résultats ou l’évaluation par les pairs ? Une étude innovante met en évidence la plus-value du processus d’évaluation par les pairs. Ce processus de feedback, basé sur l’évaluation critique d’un ou plusieurs chercheurs anonymes, est le moyen le plus efficace pour minimiser l’incertitude liée aux variations des résultats d’un ensemble de travaux empiriques.

Cette étude collaborative et internationale, rassemblant plus de 300 chercheurs en finance, a débuté par une sélection de chercheurs candidats en 2020. Le Dr. Jean-Baptiste Hasse, faisant partie des chercheurs sélectionnés, a mené une étude empirique sur le thème de l’efficience des marchés financiers en 2021.

Mêlant défis économétriques et algorithmiques, cette étude sur-mesure a permis de mettre en lumière les « non-standard errors », c’est-à-dire l’incertitude liée à la variation des processus de fabrication de preuves empiriques. Cette étude collaborative a été publiée en tant que document de travail de l’Université de Cambridge en décembre 2021.

La conclusion de cette étude est sans appel : les « non-standard errors » sont sous-estimées par les chercheurs et le processus d’évaluation par les pairs a un impact positif plus important que le niveau des chercheurs et la reproductibilité des résultats. Ce résultat a des implications importantes pour la recherche en finance.